Malgré la fin d’une longue série de tournois dans les Vosges,
on pouvait craindre une affluence réduite pour ce TH2 bressaud. Or, 59
compétiteurs étaient au rendez-vous à la salle des fêtes, faisant fi des
conditions météos épouvantables, sanctionnées par des chutes de neige, bien que
possibles au début mai ici, mais tout de même insolites. Nombre de joueurs,
notamment alsaciens, s’inquiétaient, à juste raison, du passage des cols au
retour. Cette présence représente un record, rendant justice au travail effectué
en amont par Marie-Paule et Monique pour accueillir tout ce monde dans les
meilleures conditions.
Si bien sûr, toute l’équipe
a œuvré pour cette réussite, il est néanmoins regrettable que le manque
de correcteurs locaux amène à compter sur des arbitres, certes habitués et
aguerris, mais qui, sans doute, aimeraient aussi jouer. Une situation qui se
rencontre fréquemment, bien sûr, mais une participation locale serait
évidemment la bienvenue. Alors grand merci à Sabine, Christian, Marcel et
Daniel pour la gestion de l’épreuve.
Comme d’habitude, le confort de la salle, les pâtisseries,
boissons à disposition tout l’après-midi et le pot de clôture ont ravi les
papilles. De quoi apporter des copains
lors de la prochaine édition…
Manche 1. Après avoir testé tellement de table
d’arbitrage à travers le royaume, ce n’est pas à la Bresse que Sabine va
renoncer.
Le premier DÉBOIRE de
l’après-midi ne touchera pas 52 des présents, les autres trop inquiets quant à
ce singulier tracas, ont préféré se
passer de 52…points.
Contrairement à l’idée communément répandue, les VIOCS ne sont pas destinés à jouer qu’au
scrabble, des activités VélOCIpéDiQueS leur sont ouvertes, sans restrictions.
Avant de quitter les lieux IVETTE a laissé des GALETTES dans les LOGETTES.
Edith Ruhlmann et Nicole Frenot ont lancé un surprenant MIS-S-ILE. EURO- et ANTI- pourrait
faire doubler sa distance.
MAIGREU-R était trop léger pour rivaliser avec MURGEAI-T. On en avait pour ses
sou(l)s.
L’étonnante BRETESs-E
se loge en saillie dans ce bâtiment en construction, mais seule l’arbitre
s’en aperçoit. RETUBÉES pour -4 s’avère une trouvaille unique locale de Michèle
Hatton, l’extraordinaire championne bruyéroise, profitant des bienfaits
nocturnes du moelleux matelas récemment emporté au Thillot. Voyant l’efficacité
de la situation, Marie-Paule lui a remis divers ustensiles de repas qu’elle
pourra utiliser sur son couchage, lui en faisant profiter davantage.
Dans ce quartier mal FAMÉ,
la rencontre d’un HANAFITE n’est pas exclue.
Pour quatre bouchées supplémentaires, B-RUNcHÂT est proposé par Michèle Amet et Christian Géhin.
Le PLONGE-O-N est l’action de ceux qui PLONGEN-T, ce qui n’est pas un scoop.
Tu PÉDALAS lorsque
tu DÉSALPA-S. Bizarre, c’était pourtant en descente…
Une préparation de THON
à l’ŒNANTHE n’est pas recommandée.
L’EURA-S-IEN met
en vente sa S-AUNIÈRE.
RÉCOLTEZ, CLOÎTREZ, TRICOLEZ, CLÔTUREZ
n’ont pu empêcher la naissance d’É-CLOREZ.
EURASIEN-SAUNIÈRE était la difficulté principale de cette
partie. Les autres scrabbles n’étaient jamais très éloignés du top. Les deux S2
Michèle -11, Christian -39 prenaient les devants, Bernadette Sirguey -55, se
positionnait
Manche 2. Afin que la chaise ne refroidisse pas, Christian s’y
installe.
WU, tout le monde l’a vu et WU-RMIENNE pour attraper le triple
restera anecdotique.
Bien que salvateur, BO-U-INAIT a un goût d’INABO-U-TI. En
effet le BITONIA-U de Michèle et
Christian n’est pas si petit.
É-B-OULAIS, A-B-OULIES, mieux
IOULÂ-T-ES, sont les bienvenus, mais tu ne B-OUÉLAIS pas en découvrant
ces B-OULAIES. Du bon boulot !
ANNELa-I-S entraîne une multitude de
possibilités. Chantal Guillemain, Christine Ballion, Jacques Ruffenach et
Yvette Walch forment le quatuor gagnant.
Cette fois c’est E-nVOÛTÉE qui séduit (de peu) la foule.
Ceux qui n’ont pas accepté cette offre PRE-N-ABLE, prennent une sacrée BRA-N-LÉE de 56 points.
En jouant MUID, Annick Bongeot et Fabrice Petit ont montré
leur capacité devant l’ennemi, à moins que le S-IUM les ait attirés. Une belle plante qu’il ne faudra pas oublier
d’hUMIDIfIaI.
Un I-N-FIRME va laisser 40 points s’il n’est pas F-A-MILIER de ce tirage.
En LUTINANT, ce serait sans doute EX-ULTANT, mais aussi INSULTANT.
Yvette Claudon, Maryvonne Descamps et Jean-Claude Urvoaz, un
trio d’AYAN-T-S le pouvoir d’aller
droit au but pour +20 ! Ce mot sachant, s’il le faut, s’affubler des
éventuels EG/-BEG/-ATTR/-EFFR/-RETR/-, DISTR/- et surtout P/- dans cette
configuration.
Le CAJOLEUR JOUERA
naturellement.
Brigitte Mennessier s’est montré particulièrement R-É-CE-P-TIVE à l’annonce de ce tirage, lui apportant forcément les
compliments mérités à l’occasion de ce prodigieux 9 lettres.
L’ESCHE est
inutile pour appâter les amateurs de SprECHGEsanG.
Rude, mais aussi superbe partie qui se gagne à -…149 !
par Pierre-Michel Ledez devant Edith -154 et -166 Fabrice. Les deux S2 ont
complètement sombré avec 162 points perdus sur le FAMILIER pourtant PRENABLE et
même 66 de plus pour Christian avec une invention bien personnelle pour contrer
RÉCEPTIVE. Ces scrabbles étaient justement ceux à ne pas rater…
Au final, la régularité d’Edith lui a permis de s’imposer
localement, récompensant la difficile ascension des cols vosgiens effectuée
pour rejoindre la Bresse.
Bernadette ne pouvait décevoir, l’œil de Marcel, protecteur,
mais aussi réprobateur, ne quittant pas la championne navoiriaude et néanmoins picosée.
Au prix d’une formidable remontée, Pierre-Michel obtient une
méritante médaille bronzée.
Les S5 reviennent à Chantal qui a réalisé également une deuxième
mi-temps remarquable.
Lulu a plutôt accompli un chemin inverse, mais garda
suffisamment de force pour, une nouvelle fois, gagner les S6. L’ancienne
souveraine du lieu, dégagée maintenant de ses fonctions officielles, peut à
présent se concentrer uniquement sur sa grille.
Eliane, avec un classement fort respectable était largement
en tête des nouveaux joueurs, formant une délégation bien appréciable.
Théodore apprend et sera bientôt en droit de taquiner les
classes supérieures.
Nischah NiTigre skieur
en mai.
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